Sur quelles sources se base Yuka pour son analyse cosmétique ?

L’analyse des cosmétiques se base sur l’ensemble des travaux scientifiques existants pour chacun des ingrédients.

1) Les avis d’instances officielles telles que l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), le CSSC (Comité Scientifique Européen pour la Sécurité des Consommateurs), l'ECHA (Agence européenne des produits chimiques), et le CIRC (Centre international de Recherche sur le Cancer).

2) Les études scientifiques indépendantes pertinentes, qui sont classées par niveau de preuve : les revues systématiques et méta-analyses sont analysées prioritairement, suivies des études de cohortes, des études cas-témoins, des études menées sur les animaux, des études in vitro et des opinions d’experts. Seules les études les plus fiables sont retenues. Yuka utilise notamment le système de notation Klimisch, référence en toxicologie, pour évaluer la qualité des études expérimentales.

3) Les bases de données scientifiques internationales (SIN List, TEDX List, ED List, ECHA, DEDUCT, Pubchem, Skin Deep, etc.)

Pour chaque ingrédient auquel est affecté un niveau de risque (faible, modéré ou à risque) en fonction de son impact sur la santé humaine et sur l’environnement, la liste des sources ayant conduit à l’évaluation est affichée dans l’application en-dessous de l’ingrédient.

Bien que chaque ingrédient puisse être présent dans les cosmétiques à des doses conformes aux normes en vigueur, et donc considérées comme sûres par les autorités sanitaires, Yuka applique le principe de précaution et alerte les consommateurs sur les risques pour la santé, même s’ils sont encore à l’état de suspicion. 

Yuka fait ses meilleurs efforts pour fournir une analyse qui se base sur l’état de la science à ce jour et tenir compte des études scientifiques et des changements de réglementation les plus récents.

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